L’acide hyaluronique découvert en 1934, est utilisé depuis 1997 pour le comblement des rides et pour améliorer l’aspect cutané en général. Ce procédé a été une véritable innovation thérapeutique dans le traitement des rides des tiers moyens et inférieur du visage.
L’acide hyaluronique est un composant naturel de la peau dont il assure l’hydratation, l’élasticité et la cohésion.
Au cours du vieillissement physiologique sa quantité diminue dans notre organisme. C’est un produit d’origine synthétique, biocompatible, biodégradable. Les chaines d’AH sont plus ou moins liées entre elles, il s’agit de la réticulation du produit permettant d’obtenir un gel plus ou moins souple et plus ou moins durable.
En fonction des rides à combler, votre dermatologue choisira tel ou tel acide hyaluronique.
En fonction de l’indication, on utilisera un AH plus ou moins réticulé ou concentré permettant une correction allant de la simple hydratation cutanée au traitement des rides profondes, ou restructuration des volumes (joues creusées, tempes, ovale du visage).
Les injections profondes permettent de restaurer un volume perdu, de redessiner les traits et contours du visage.
Les injections dans le derme moyen ou superficiel permettent de combler les rides plus ou moins marquées comme les sillons nasogéniens, les plis d’amertume, les rides des joues, ou de restaurer ou augmenter les reliefs (lèvres et pommettes).
Elles permettent de réhydrater la peau de façon plus globale et de prévenir le vieillissement.
Il existe de multiples façons d’injecter. On peut utiliser une aiguille ou une canule (on fait un pré-trou avec une aiguille puis on place la canule qui a un bout rond). Les deux gestes sont quasiment indolores sauf dans certaines zones comme les lèvres.
Les injections à l’aiguille sont plus précises qu’à la canule, utiles en superficie et sur les zones comme les lèvres. Les aiguilles peuvent entrainer plus facilement des bleus.
La canule serait un peu moins douloureuse et limite le risque de bleus et de blessure vasculaires surtout dans certaines zones dites à risque. En revanche elle peut entraîner plus d’œdème.
A l’issue d’un interrogatoire poussé et une vraie analyse de votre visage avec votre dermatologue, un devis et un plan de traitement seront établis. Ces documents vous seront remis et vous en garderez un exemplaire.
Eviter toute absorption d’aspirine, d’anti-inflammatoires non stéroidiens et de vitamine C à forte dose, pendant les 3 jours précédents.
En cas de poussée d’herpès nasolabial fréquent, le signaler au médecin.
Un traitement préventif peut être envisagé afin de limiter les hématomes et les oedèmes (arnica..).
Si le jour de l’injection, survient un processus inflammatoire (éruption, vésicule, pustule, urticaire…) elle sera reportée jusqu’à la guérison totale.
Pour un plus grand confort, votre dermatologue peut vous proposer une crème anesthésiante pour la zone à injecter. Néanmoins, l’adjonction de produit anesthésiant dans les produits de comblement et l’utilisation des micro-canules rendent l’injection quasi-indolore.
Parfois, plusieurs séances d’injections sont nécessaires pour obtenir un résultat parfait. On peut toujours ajouter du produit mais l‘excès se corrige plus difficilement. Ainsi, le praticien pourra proposer un plan de traitement adapté à chaque patient.
Eviter la prise d’alcool et d’anti-inflammatoires dans les heures suivant les injections.
Rester au calme les 4 heures suivantes après une injection.
Eviter le sauna, l’exposition solaire, tous les sports de combat, les soins dentaires, et les nettoyages de peau chez une esthéticienne.
Le maquillage est conseillé 12H après une séance d’injections.
Des massages sont souvent prescrits sauf pour certaines zones .
Une réaction immédiate à type d’érythème peut survenir. Elle est minime et disparaît au bout de quelques heures, voire de quelques jours.
Des hématomes peuvent apparaître et persister jusqu’à une semaine selon les patients, ils seront masqués souvent par un maquillage.
Avec l’utilisation des canules un œdème est fréquent et peut durer jusqu’à 3 jours.
Au moindre doute devant une rougeur, un prurit ou un œdème persistant, le patient doit informer le cabinet du médecin.
Le développement d’une zone inflammatoire ou sensible au site d’injection reste possible mais rare et doit inciter à consulter.
Selon les zones, la nature de la peau, le stade du vieillissement, le mode de vie et le produit injecté, la durée d’une injection peut varier de 6 mois à 36 mois. Lors de chaque injection d’acide hyaluronique, une fiche de traçabilité du produit sera remise au patient.
Le tarif varie selon le nombre de seringues et le type de produit. Ce traitement n’est pas remboursé par la sécurité sociale.
Commencez à prendre soin de votre peau